Veille du 24 mai 2019 - Céline - Tifenn - Isabelle
L'article qui nous intéresse a été publié par Frédéric Bordage le 7 mai 2019 sur greenit.fr
Cet article parle de ce livre référentiel d’écoconception web de la communauté aux éditions Eyrolles.
Comme les précédentes éditions, les 115 bonnes pratiques d’éco-conception web réunies dans ce livre couvrent tout le cycle de vie d’un projet : de la conception métier et fonctionnelle, en passant par la conception graphique et technique, UX et UI, l’architecture technique, le développement, l’optimisation, et hébergement, etc.
L’objectif de ce livre est en effet d’aider chaque intervenant(e) qui contribue à concevoir et / ou réaliser un service numérique à identifier et mettre facilement en œuvre les bonnes pratiques qui lui incombent.
L'infographie sur cet article nous montre l'ascension d'Internet (2016) et la répartition des impacts des gaz à effet de serre, ou encore les équivalences de nos activités sur le Web avec nos diverses consommations régulières (chauffage, trajets en voiture, etc).
L’impact environnemental de l’usage du numérique dans les entreprises n'est lui non plus pas négligeable puisqu'au-delà des bénéfices liés à l'utilisation du numérique apportés au travail, celui-ci étant de plus en plus présent, on constate que l'empreinte numérique d'un salarié ne concerne pas que ses activités sur Internet mais tout ce qui l'entoure (phase de fabrication et phase d'utilisation.)
L’épuisement des ressources non renouvelables, les pollutions et les impacts sanitaires ont lieu essentiellement lors de la fabrication et de la fin de vie des équipements électroniques. Les émissions de gaz à effet de serre sont également réparties entre fabrication (48 %) et utilisation (52 %). En revanche la consommation électrique (68 %) et d’eau (84 %) est prépondérante sur la phase d’utilisation.
C'est la start-up nantaise qui veut réduire l’impact énergétique des logiciels, grâce au projet Code Vert. Mis au point en 2014 après 2 ans de travail, il visait à concevoir un logiciel permettant d’évaluer la qualité durable d’un code informatique, et aboutir à la commercialisation d’une offre pour accompagner la démarche d’écoconception des logiciels.
Greenpeace a fait une étude en 2015 pour mesurer l’efficacité énergétique des géants d’Internet, avec Apple, Google ou encore Facebook sur le podium. Sont pris en compte les émissions de gaz à effet de serre ainsi que l'utilisation des énergies renouvelables.
Il y a moins d'une semaine se déroulait la Vivatech2019, évènement lors duquel Atos présentait son récent partenariat avec Greenspector :
« Grâce à ce partenariat notamment, Atos s’est doté d’une solution industrielle pour intégrer un système de mesure à sa plateforme de conception », explique Steve Péguet, Directeur Innovation d'Atos France. « Cela nous permet de diminuer les ressources énergétiques utilisées tout en offrant des gains de performance et des temps de réponse améliorés pour l’utilisateur final ».
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Les premières solutions, évidentes, concernent le matériel utilisé et sa durée de vie dont il est important qu'elle soit prolongée, que le matériel soit entretenu avec soin, réparé et réutilisé à son maximum.
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Les énergies renouvelables sont aussi de la partie ;)
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5 astuces pour créer un site écologique : Éco-conception web : 5 astuces pour créer un site écologique
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Le Mode SaaS : définition et avantages du mode Software as a Service à lire sur lebigdata.fr
La gestion en mode SaaS (Software as a Service) ou logiciel en tant que service est un concept reposant sur le cloud. Il s’agit tout simplement de s’abonner à des logiciels sous forme de services délivrés via internet plutôt que de les installer sur les serveurs de l’entreprise.
Il ne s'agit pas seulement de réduire ses impressions papier ou choisir du papier éco-responsable pour naviguer ou travailler de la manière la plus propre possible. Même si les grands acteurs du digital ont un fort impact écologique, ceux-ci s'engagent et cherchent de plus en plus à nettoyer leur empreinte. Un label « numérique responsable » pour les entreprises de services numériques pourrait prochainement voir le jour et pourrait aider les entreprises à faire valoir leur démarche et leurs efforts. edit : lancement du label
Si l’empreinte écologique du monde numérique est montrée du doigt, c’est principalement pour ses méga datacenters et son besoin massif de minerais, les terres rares en premier chef. On cite moins souvent, à tort, les applications dont les modèles de conception entraînent une consommation faramineuse de données à l’échelle mondiale.
Pourtant, le design durable existe.
Pour les développeurs il s'agit d'apprendre ou de réapprendre à créer, l’absence de méthode importe peu, tant que l’empreinte écologique est associée au processus dès la conception.
- Livre blanc numérique : propositions d'action sur le numérique pour l'Écologie
- Les auteurs du livre: Conception Numérique Responsable